Un peu d’histoire…
Les Restos du Cœur ont vu le jour en France en 1985, notamment à l’instigation de Coluche. Le mouvement a rapidement débordé les frontières de l’Hexagone et s’est aussi développé en Suisse. Le but social de l’association est « d’aider et d’apporter une assistance bénévole aux personnes démunies, notamment dans le domaine alimentaire par l’accès à des repas gratuits, et par la participation à leur insertion sociale et économique, ainsi qu’à toute l’action contre la pauvreté sous toutes ses formes ».
C’est dans cet esprit que, à Noël 1993, un souper a été proposé aux personnes souhaitant partager un moment de convivialité en cette soirée très particulière, qu’ils soient seuls ou accompagnés, qu’ils disposent ou non de moyens. Après avoir fonctionné quelques années sans statuts, l’association des Restos du Cœur – Sion s’est formellement constituée le 9 janvier 2001.
Diverses modifications ont été apportées aux statuts depuis lors, la dernière mouture étant adoptée par l’assemblée du 9 avril 2014 (cf. sous Statuts).
Bien d’autres associations ou fondations sont actives dans le domaine de l’entraide en Valais, dont plusieurs ont également pour but social de fournir de quoi manger aux personnes démunies.
La plate-forme de Sion Solidaire (http://www.sionsolidaire.ch/) en fournit la liste. Cette association formellement créée en mars 2016regroupe les différents acteurs du domaine social ou caritatif sur la place de Sion. Outre l’information du public au sujet de l’activité de ses membres, elle vise à améliorer la communication entre sociétaires et usagers, à mettre en commun les forces, à inventorier les besoins et, si nécessaire, à chercher les solutions pour les combler.
Les Restos du Coeur – Sion ont pris une part active au développement de cette structure dont ils comptent parmi les membres fondateurs.
Depuis 2013, l’association des Restos du Coeur a abandonné les activités extérieures , reprises pour l’essentiel par SET de Coeur, afin de se recentrer sur les tâches de base figurant dans les statuts (art. 3).